Le 16 novembre dernier avait lieu la conférence Fédéralisme coopératif — Perspective historique et développements récents organisée par la section de droit Administratif & Constitutionnel et droits de la personne de l’ABC-Québec.
Une cinquantaine de juristes se sont rassemblés dans les bureaux du cabinet Lavery à Montréal pour assister à l’événement de Me Chloé Fauchon et Me Elisabeth Goodwin, coprésidentes de la section.
Trois conférenciers se sont succédé pour présenter leur vision du fédéralisme coopératif : l’honorable Clément Gascon de la Cour suprême, Me Alexander Pless du ministère de la Justice du Canada et la professeure de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, Noura Karazivan. Me Olga Redko du cabinet IMK était également présente à titre de modératrice.
C’est l’honorable Clément Gascon qui a débuté la séance. Selon lui, encore plusieurs avancées restent à venir. « On n’a pas fini d’écrire ce qu’on a à écrire en matière de fédéralisme coopératif », a-t-il affirmé en soulignant que certains jugements viendraient, sous peu, changer les perceptions face à la notion de fédéralisme coopératif.
Par la suite, Me Pless a enchaîné en mettant l’accent sur ce qui est, selon lui, davantage un fédéralisme flexible plutôt que coopératif. Puis, finalement, Me Karazivan a clôt le déjeuner-causerie en abordant les différents aspects du fédéralisme coopératif, notamment, ses composantes, ses limites ainsi que ses faiblesses.