Que ce soit sur le conseil d’administration des Grands Frères Grandes Sœurs du Grand Montréal ou de Charité IT-Unlock, Me Julie Gaudreault-Martel, associée au cabinet BCF, offre son temps à la cause des jeunes défavorisés. L’avocate est membre du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Sœurs du Grand Montréal depuis 2011, en est la secrétaire corporative depuis septembre 2014 et soumettra sa candidature pour en devenir la présidente en 2017. Depuis janvier dernier, elle est également membre consultante du conseil d’administration de Charité IT-Unlock. De plus, elle a siégé au conseil d’administration de la Colonie Sainte-Jeanne d’Arc de 2010 à 2015 et en a été la présidente de 2013 à 2015. Me Gaudreault-Martel a commencé à agir comme bénévole au sein de l’organisation Bénévoles d’affaires, un groupe créé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en 2009 et elle est toujours sur la liste des juristes de Pro Bono Québec.
Son engagement, principalement envers les jeunes défavorisés, a été souligné lors du Dîner présidentiel du 23 mai dernier, où le Prix pro bono Rajpattie-Persaud lui a été remis. « Ce prix est une invitation pour les juristes à rendre la communauté à notre image », a déclaré l’avocate. « Je ne me suis jamais impliquée pour obtenir une reconnaissance », a-t-elle également avoué.
Une motivation croissante
Me Gaudreault-Martel apprécie le fait que le bénévolat lui permet d’avoir un impact sur un plus grand nombre de personnes. Pour elle, la variété que son implication apporte à son quotidien est également intéressante. « J’ai l’occasion de relever des défis différents de ceux de ma pratique, explique l’avocate. Par exemple, pour Grands Frères Grandes Sœurs du Grand Montréal, j’ai dû faire de la collecte de fonds et de la recherche de bénévoles. » L’organisme lutte contre le décrochage scolaire en offrant du soutien et un modèle aux jeunes. « L’objectif est d’en faire des adultes qui ont le goût d’étudier et d’avoir des projets », révèle Me Gaudreault-Martel.
L’avocate soutient que les juristes peuvent avoir un apport unique pour les organismes de bienfaisance. « Comme juriste, on est une personne de référence », indique-t-elle. C’est le cas notamment en matière de révision de contrat et de respect de la Loi canadienne anti-pourriel. Spécialisée en droit fiscal, l’avocate membre de l’ABC-Québec depuis 2002 veille également à ce que les organismes respectent les règles de l’Agence du revenu du Canada, notamment en ce qui a trait aux reçus de charité. Pour elle, il est également primordial d’assurer la pérennité des organisations où elle s’implique.
Ses compétences juridiques ont aussi été requises lorsqu’elle a dû faire le lien avec la Direction de la protection de la jeunesse alors que des bénévoles avaient remarqué des ecchymoses et des comportements inquiétants chez certains enfants. « L’objectif est à la fois de protéger les jeunes et l’organisme en s’assurant que ce dernier prenne les bonnes actions dans ces situations », explique Me Gaudreault-Martel.
C’est de cette confrontation avec ces réalités difficiles qu’elle tire l’essentiel de sa motivation. L’avocate affirme avoir eu une enfance privilégiée : « J’ai fréquenté l’école privée, j’ai été encouragée à étudier et j’ai eu la chance de voyager. » Elle a donc été attristée de constater que, pour plusieurs enfants qui fréquentaient la Colonie Sainte-Jeanne d’Arc, le camp d’été est souvent la seule sortie du quotidien.
Depuis 2015, Me Gaudreault-Martel est agente financière dans le comté d’Ahuntsic-Cartierville pour l’honorable Mélanie Joly. Son mandat d’implication politique se terminera à la fin de l’année. Ce sera l’occasion pour Me Gaudreault-Martel de présenter sa candidature pour la présidence du conseil d’administration des Grands Frères Grandes Sœurs du Grand Montréal, son prochain grand projet d’implication à l’horizon.
Légende de la photo : Me Julie Gaudreault-Martel accepte le Prix pro bono Rajpattie-Persaud lors du Dîner présidentiel du le 23 mai dernier.