On pouvait irréfutablement utiliser le mot « pilier » en évoquant le nom de Me Guy Mercier au sein de la grande famille de SOQUIJ (Société québécoise d’intelligence juridique). Il y a détenu pendant 27 ans un siège au sein du conseil d’administration et il en a assumé la présidence au cours des 14 dernières années. À 73 ans, le notaire tirait sa révérence le 18 mars 2014, avant la fin de son mandat, pour goûter plus de temps avec ses petits-enfants.
Il cède son fauteuil de président à Me Philippe-André Tessier, 38 ans, avocat en droit du travail chez Robinson Sheppard. Il connaît bien les rouages de l’organisation puisqu’il occupe déjà un siège au sein de son conseil d’administration.
La transition s’effectue sans heurts et pour le bénéfice de tous, souligne M. Claude Paul-Hus, directeur-général de SOQUIJ. « Me Mercier nous assure sa collaboration dans certains dossiers et nous pourrons faire appel à ses conseils au besoin », précise-t-il.
Des conseils… le président sortant en aura prodigué un nombre incalculable au cours de ces années chez SOQUIJ. Il était doté d’un jugement hors du commun, signale M. Paul-Hus et il a joué un rôle important dans le maintien de la qualité des relations avec les partenaires de SOQUIJ.
Me Mercier fut membre de l'ABC-Québec pendant près de dix ans.
Il fut par ailleurs un ardent défenseur du pont entre SOQUIJ et l’organisme Éducaloi.
Il possédait également l’instinct nécessaire pour dénicher et attirer les professionnels et collaborateurs qui permettent à l’organisation qu’il présidait de conserver sa réputation de chef de file en matière de diffusion de l’information juridique.
« Il allait chercher le meilleur… », ajoute M. Paul-Hus. À son image, pourrait-on ajouter…