Deux avocates de la Colombie-Britannique briguent la seconde vice-présidence de l’ABC (national). Dans le cadre de leur campagne, elles étaient toutes deux présentes à la réunion du Conseil et au Cocktail du temps des Fêtes de l’ABC-Québec le 20 novembre dernier.
Me Catherine Sas désire que l’ABC parle d’une seule voix
Me Sas compte identifier ce qui rassemble les différentes divisions de l’ABC et bâtir sur ses forces; elle cherche à connaître l’avis de tous pour trouver le point de vue le plus rassembleur possible. « Je veux promouvoir l’ABC tout en nous gardant unis et en parlant d’une seule voix », déclare-t-elle.
À la tête de l’ABC, elle s’attaquerait aux enjeux liés au membership, aux relations avec les gouvernements et à la diversité au sein de la profession juridique.
Elle a vécu trois ans à Montréal et, pour elle, un président de l’ABC doit pouvoir s’exprimer en français. Elle peut s’exprimer dans la langue de Molière et promet de continuer à s’améliorer. Me Sas affirme qu’il faut relever le défi linguistique du Québec et que la tradition civiliste québécoise doit être respectée. Elle adopte une attitude inclusive et affirme vouloir combattre la perception de certains qui voient deux classes d’avocats au pays.
Me Kerry L. Simmons souhaite être à l’écoute des membres
Pour Me Simmons, la volonté des membres doit guider l’Association. C’est pourquoi elle souhaite que ceux-ci s’expriment auprès de l’ABC et que cette dernière soit à l’écoute. Grâce à cette communication, elle vise à faire en sorte que l’ABC réponde aux besoins des membres de partout au Canada de manière utile et agisse rapidement et stratégiquement, notamment en matière de formation continue.
Pour elle, l’Association permet aux avocats de tout le pays d’être au courant de ce qui se passe dans les autres provinces.
L’ancienne présidente de la Division de la Colombie-Britannique de l’ABC affirme être prête à reconsidérer certaines choses si c’est ce qu’il faut pour augmenter le nombre de membres. Elle affirme vouloir redonner à l’Association et être reconnue pour poser les questions difficiles.