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Lors de son Vins et fromages annuel, la section des Étudiants en droit de l’ABC-Québec a reçu l’honorable Jean-Louis Baudouin, ancien juge de la Cour d’appel du Québec. Le conférencier d’honneur a pu partager son expérience et son avis sur l’avenir de la profession avec les futurs juristes présents.

Le 11 mars 2015, Mme Maude Adam-Joly, représentante de la faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa au sein du comité exécutif de la section des Étudiants et étudiantes en droit de l’ABC-Québec, Mme Camille Lebel, coprésidente de la section des Étudiants et étudiantes en droit de l’ABC-Québec, et Mme Nikolitsa Katsoulias, fondatrice du site web lawjobexchange.ca, ont partagé leurs expériences personnelles et présenté les possibilités d’emplois d’été pour les futurs juristes.

Si les services offerts par l’Association du Barreau canadien sont bien connus du milieu juridique, plusieurs étudiants ignorent qu’une section de l’ABC leur est dédiée et que celle-ci a beaucoup à leur proposer.

L’ABC-Québec a été une pionnière lorsqu’elle a organisé ses premiers ateliers de simulation d’entrevues. Cette année encore, des avocats bénévoles de l’Association seront présents dans trois facultés de droit pour permettre aux étudiants de deuxième et de troisième année de mieux se préparer à l’obtention d’un stage. Deux de ces bénévoles et une étudiante nous parlent de leur expérience et de l’importance de ces ateliers.

Le monde juridique est en train de changer drastiquement. Ce n’est pas moi qui le dis : ce sont des gens beaucoup plus sages qui ont déjà plusieurs années de pratique derrière le rabat. L’importance de cette petite révolution est telle que l’Association du Barreau canadien a même dédié d’importantes ressources à rédiger un rapport sur le sujet avec le projet Avenirs en Droit.

Une jeune fille déjà écorchée par la vie, avant même d’atteindre l’âge de raison. Des bandits qui se sont emparé de sa vulnérabilité pour faire d’elle un objet monnayable. Pour Maude Adam-Joly, cette jeune fille n’est pas une étrangère parmi d’autres victimes : elle a fait sa connaissance durant l’adolescence.

L’angoisse de l’entrevue, l’exaltation en pensant qu’elle mènera éventuellement à une place au sein d’un cabinet : 30 étudiants de 2e et 3e années des Facultés de droit de cinq universités ont été ballotés entre les deux émotions en se soumettant à de fausses entrevues d’emploi, du 16 janvier au 17 février derniers, dans le cadre du programme de Simulations d’entrevue de l’ABC-Québec.

La course requiert une force morale à toute épreuve. Ils sont deux ou trois centaines d’aspirants convoitant des places professionnellement alléchantes et en nombre insuffisant. On la nomme la course aux stages et les ‘coureurs’ sont des étudiants de deuxième et troisième années en droit. Le fil d’arrivée? Une place de stagiaire au sein d’un cabinet. Les sprints? Les entrevues à la chaîne, d’une ville à l’autre.

Retournez dans le passé, qu’il soit lointain ou assez récent. En toute fin de course de votre cursus de 2e ou 3e année universitaire, la tête bardée de connaissances pour gagner des causes et désarçonner l’injustice, mu(e) par l’éclosion, au début de vos études, de votre passion pour l’univers juridique, vous faisiez vos premiers pas dans la quête d’un cabinet où s’amorcera votre carrière.