Entrevue avec Me Patricia Timmons, Fonds d’assurance responsabilité professionnelle du Barreau du Québec et présidente de la section Assurances et litiges civils
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Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que la section de droit Assurances et litiges civils avait remporté le Prix Claude-Beaudoin ? Comment vous sentez vous de recevoir ce prix au nom de tous vos collègues du comité exécutif de la section ?
Je suis à la fois heureuse et fière puisque nous étions conscients du degré de compétition élevé cette année. Plusieurs sections avaient fait une année formidable alors je tiens à féliciter chacune d'entre elles. Nous avions travaillé fort sur notre programmation et étions particulièrement fiers des conférenciers participants. Nous sommes donc ravis que cela ait été remarqué et d’ainsi avoir été sélectionnés!
Les formations de votre section ont recueilli des commentaires très positifs durant l'année, notamment sur la pertinence des sujets abordés : comment accueillez-vous ces commentaires ? Quelle est, selon vous, la clé de votre succès cette année ?
Je ne peux qu’être d’accord avec ces commentaires. Le mérite revient toutefois aux conférenciers et conférencières : ce sont eux qui rendent le tout intéressant et captivant. Cette année, nous ne sommes pas peu fiers de la qualité de nos conférenciers et des conférencières ! Ça explique probablement l'intérêt des participants et des participantes à nos formations tout du long de nos conférences.
En plus de la qualité de conférenciers, notre succès est notamment dû à la grande ouverture et participation des différentes Cours qui acceptent de libérer des juges pour qu’ils puissent agir comme conférencier.
Est-ce que votre comité avait un objectif particulier en ce début d’année ?
L'objectif était de proposer des thèmes variés. Notre section s'appelle Assurances et litiges civils, alors c'est très large comme sujet. Le carré de sable est grand si vous me permettez l'expression. Nous voulions donc toucher au domaine de l’assurance mais également s’adresser à tout civiliste. Nous voulions donc offrir des conférences plus pointues afin d’approfondir des connaissances théoriques mais également être dans le plus concret et pratique à savoir : Comment mettre en application certaines connaissances ? Qu’est-ce que les Cours attendent de nous ? Comment aider la Cour à nous aider ? Comment présenter ces acquisitions de connaissances pour qu’elles soient acceptées par les tribunaux ? Nous voulions donc varier entre la théorie et la pratique, je pense que ça comblait un besoin et un intérêt.
Votre section a organisé plusieurs activités de formation et vous avez obtenu une très bonne moyenne de participants par activité de façon générale et particulièrement pour la formation intitulée « Les bonnes pratiques du plaideur dans le contexte de l’activité judiciaire de 2024 ».
Ce succès est sans contredit attribuable aux membres de votre comité. Que pouvez-vous nous dire sur l’équipe du comité exécutif de la section Assurance et litiges civils ?
Notre comité est un bel amalgame de personnes impliquées depuis plusieurs années et de plus nouveaux qui amènent un petit vent de fraîcheur. L'expérience jumelée à l'innovation, le travail d’équipe et à ce goût d'être actif fait en sorte que le tout se faisait rondement. Aussi, je pense que notre équipe se complète très bien car nous venons d'horizons différents (moyen et grands cabinets, cabinets-boutiques, contentieux). Nous sommes une belle équipe, tout le monde était très volontaire et voulait mettre l'épaule à la roue. Ils avaient tous à cœur que le projet qu'ils portaient ait un résultat tangible.
Quels sont les projets et les ambitions de la section pour l’année prochaine ?
Nous souhaitons faire encore mieux que cette année. La présidence sera assurée par Me Louis-Philippe Cartier, et je suis certaine qu’elle sera entre de bonnes mains. Je sais qu'il a l'intention de continuer à proposer des formations à la fois pratique et théorique. Depuis quelques années, nous étions plutôt axés sur le domaine de l’assurance, mais nous avons réalisé que notre mandat était quand même double : assurances et litiges civils. Aujourd’hui, nous avons quand même un bon équilibre entre les formations et les domaines de pratique donc nous voulons continuer de tenir des conférences qui toucheront les civilistes plaidants.
Qu’est-ce que votre implication avec l’ABC-Québec vous apporte au cours de votre carrière professionnelle et personnelle ?
L’ABC-Québec me permet de rencontrer d’éminents juristes, d'une grande richesse et qui sont très agréables à côtoyer. On se crée une petite famille au sein de l’ABC-Québec. Les personnes sont avenantes, ouvertes, très sympathiques. Mon « vrai » travail est dans un contentieux avec une relative petite équipe. L’ABC me permet d’avoir accès à un grand réseau, c'est vraiment incroyable. Ce réseautage est très utile dans notre pratique. On est à un coup de téléphone d'une personne qui pourra nous faire sauver du temps précieux pour faire avancer nos dossiers. L’ABC me permet donc de développer des liens, d’approfondir des relations. C’est également satisfaisant d’organiser des activités qui plaisent à la communauté. Il faut dire que la permanence est d’une aide tellement précieuse dans l’organisation des activités, c’est sécurisant de savoir qu’elle veille au grain et qu’elle nous supporte à toutes les étapes de notre programmation.